Finance islamique : Quelques conditions d’une transaction profitable

« Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah.  » (Sourate 31 Verset 110)

Tous les jours, les individus font face à des problèmes d’ordre moral dans leur lieu de travail et savent rarement les traiter. Serait-il hasardeux ou naïf d’affirmer qu’un homme d’affaires musulman devrait toujours adopter un comportement sain, même dans un contexte concurrentiel  intense ? La réponse est : NON !

En Islam, l’éthique régit tous les aspects de la vie. Les conditions pour le succès (falah) éternel sont les mêmes pour tous les musulmans, que ce soit dans leur activités spirituelles ou dans la conduite de leurs affaires quotidiennes. Sans spécifier un quelconque contexte précis, Allah Ta’alah décrit les personnes qui atteignent le succès comme ceux qui invitent à tout ce qui est bon (khayr), « encourageant ce qui est bien et interdisant ce qui est mal ».

Dans les affaires, le profit matériel constitue un objectif primordial. Bien que la réalisation de ce but dépende totalement de la libre volonté d’Allah Le Tout-Puissant, quelques pratiques peuvent cependant permettre au musulman d’obtenir quelque chose de plus profitable que le simple bénéfice commercial : c’est ce que nous appelons communément la « barakah »… Quelles normes spécifiques de conduite une compagnie devrait-elle suivre ? Quelle est la responsabilité de l’homme d’affaires musulman face aux enjeux internes et externes ? Quelles sont les directives qui assureraient un comportement moral conforme à l’Islam dans les affaires ?

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— Cheikh Louqman INGAR, dans la série ‘Les fondements de la finance islamique’

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